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ZEND-AVESTA : VENDIDAD. — FARGARD 13 193

VIII (44-48). Psychologie du chien, comparé au prêtre, au guerrier, au laboureur ; au musicien ambulant, au voleur, au disu, à la courtisane, à l’enfant.

IX (49). Éloge du chien.

X (50-54). Le chien d’eau : le grand crime qu’il y a à le tuer (cf. le Fargard suivant)’.

la.

1. Parmi les créatures du Bon Esprit quelle est la bonae créature qui, chaque nuit, de minuit au lever du soleil’, s’en va tuant un millier de créatures du Mauvais Esprit ?

2 (3). Ahura Mazda répondit :

Le chien au dos hérissé-, à la tête effilée% le chien "Vanhâpara, que 1. Nous donnons en regard l’analyse correspondante du Dtnkarl (VIII, 44, 52-56’ ! ■’ I-II-III-IV. Des diverses espèces de chiens ; de la valeur du chien de berger, du chien de garde, et autres. Comment les tenir et les entretenir ; du crime qu’il y a à les tuer et à les mal soigner, etc. (madam snràlak’t kalbâân ; arjdnlkUû kalbdi pasùskhaûrvô ii vish-haùrvô ii apârîk-ic ; cigùn ddshian, srdyis/in srdyiniian, u vinàs-î min yaktalùntan uddiilid dàshlan-ic zi/ashdn jût jût, ma dar ham bahà). Que faire du chien enragé qui commet des méfaits et comment le traiter {U-dandic aigh amat kalbn ahôn [lire abi’id] i vindskâr yalivûnêt, md Ivald kûnis/tn, cîgûnt/akhsanûnishn).

Vil Que l’on a le droit de tuer lu chien loup (T’ madam dastôbcal/id ijaklalùnlani kalbd gùrg).

VIII. Sur les trente et un points de caractère que le chien a en commun avec les trois classes et avec cinq autres {madam ’i I klûm-’i dar kalbddn-l c’igûn dnr ,’i pêshak-i mâlUfân dn dn 5 dyûinak yahvûnét).

X. Du grand crime qu’il y a à tuer le chien d’eau {madam girdn vhidsih-’i ijaklalùn- /nn-î baprak-i dptk].

1. vispem paitiusbàonliem ;c’est-i-dire à chaque Gâh Ushahin, lequel va de minuit au lever du soleil [pun nim lailyd,. — â buvalslisliat : voir aux Fragments du Nirangislân et Zand-Pahlavi Glossary, p. 77.

2. sizLdrcm ; traduction conjecturale ; le pehlvi transcrit sishd (§3, 6) et glose kôfik qui peut signilier soit « montagnard » p. ^^^, soit « bossu » (cf. z. kaofa^ ; peut-être s’agit-il de la masse des piquants qui font bosse sur son dos. 3. urvisarein, ddniiiik ( ? traduit illjU sai’ak aighash râis/id’i pôz hdrik, >• à la tèle dàrinak, c’esl-à-dire que rr’xlrémitè de son museau est effilée ». T. II. 25