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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

FÂRGARD 20

Les trois derniers Fargards du Vendidad traitent de la médecine. On a déjà vu que l’Avesta distingue trois sortes de médecines : celle qui traite par le couteau, kareta ; celle qui traite par les plantes, urvara ; celle qui traite par les formules sacrées, mâthra (Farg. VII, 44 ; cf. pp. 11.0-117). Le Farg. XX traite des origines de la médecine et en particulier de celle qui guérit par les plantes (§ 4). Elle a été révélée par Ahura à Thrita (§§ 1-4), que nous avons déjà rencontré (Vasna IX, 7) comme un des premiers prêtres de Haoma, la plante d’immortalité. Le Fargard contient aussi une allusion aux origines de la médecine par le couteau, révélée, semble-t-il, par Klishatlira Vairya (§ 3) ; et les derniers paragraphes (§§0-13) sont la mise en pratique de la médecine par les formules sacrées. Analyse du Dinkart (VIII, 44, 80) :

« De la graade puissance des plantes, comme source de remède, pour repousser énergiquement nombre de fléaux» (macJam rabànlrùklh-l bishcthr ùroar pun ntràgîk lakhvdr dàshtàvUi-i kabad palthjàrak ; § 3).

« Création, par Auhrmazd, de nombre d’espèces de plantes pour guérir du mal les créatures » [yahbûnlan-l Auhrmazd fur sarâlak ûrvar ol bêskchînltârih-i dàmàn min aînikili ; § 4).

« De la puissance victorieuse que le Gôkarn, c’est-à-dire le Hôm blanc, possède pour guérir par dessus toules les autres plantes » [u pirûzgarth-î Gôkarn ûrvar-l ît zak Hôm-’i Spêt, min apdrîk ûrvnrùn, pun bùshdzinllàrih ; § -i) ; « Et du rôle d’Airman (l’Aii’y.iman islij(j)daiis la guérison du monde » (u klivêshkiiri /i-î Ah’mnn pun blznslikih^-’i ijclidn ; § 7).