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ORIGINES DU ZOROASTRISME. — VIII TEXTES PARSIS

2o L’Afrin Gâhânbâr ; remaniement de l’Afrîngân Gâhânbâr, augmenté de détails sur les six actes de la création correspondant aux six époques de l’année (donné d’après l’Avesta Tamâm, en caractères gujratis, publié à Bombay : le ms. 50 du Supplément persan, pp. 1-21, contient un texte pazend d’un maniement plus commode, mais incorrect. La traduction sanscrite de l’Afringân Gâhânbâr, publiée dans les Études iraniennes, II, 324-330, a incorporé l’Afrin dans ses gloses).

3o Le Namâzi Ormazd ou Prière à Ormazd, spécimen d’une série de cinq prières, très populaires chez les Parsis d’Iran (d’après le Khorda-Avesta de Tîr Andâz et l’Avesta Tamâm de Bombay). M. Sachau a déjà publié le texte et un essai de traduction de ces prières d’après un manuscrit du British Muséum, malheureusement très fautif (Add. 8996, 45 b : dans ses Neue Beitræge, Comptes rendus de l’Académie de Vienne, 1873, pp. 828 sq.). J’ai choisi le Namâzi Ormazd à cause de son importance historique : il présente des formules qui se retrouvent dans le rituel juif et soulève un problème intéressant dans la question des rapports littéraires des deux religions.





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