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LE DHARMASINDHU

dent  ; lorsque la Tithi l'atteint le jour suivant ; lorsqu'elle l'atteint les deux jours ; lorsqu'elle ne l'atteint dans aucun des deux jours ; lorsque, avec une égalité parfaite, elle l'atteint presque les deux jours ; et, lorsqu'elle l'atteint presque les deux jours mais pas également. Il ne peut y avoir de doute sur ce point que, lorsque la Tithi atteint le temps principal (de midi) le jour précédent, il faut choisir ce jour précédent (pour la célébration de ces rites)[1] et quand elle l'atteint ce jour suivant, c'est alors ce jour suivant qu'il faut prendre. Quand la Tithi l'atteint les deux jours, il faut alors suivre le texte sur les « Paires »[2] ; quand elle ne l'atteint ni un jour ni l'autre, mais qu'elle s'étend seulement au temps inférieur des deux jours, il faut choisir le jour qui précède ; quand elle l'atteint presque les deux jours également, il faut prendre le jour qui précède ; quand elle l'atteint presque les deux jours, mais inégalement, et qu'il y a assez de temps chaque jour pour célébrer un rite, il faut suivre le texte sur les « Paires » ; mais si le temps n'est pas suffisant pour la célébration du rite, ni un jour ni l'autre[3], il faut alors prendre le premier jour.

DESCRIPTION DU RITE DU REPAS DE NUIT

Pour le Rite du repas de nuit il faut choisir la Tithi qui renferme le crépuscule du soir des six ghatikas qui suivent le coucher du soleil. Si des deux jours de la Tithi, le premier la Tithi renferme le crépuscule du soir et qu'elle l'atteigne presque le second jour, il faut alors prendre le jour dans lequel la Tithi renferme le crépuscule du soir.

Il ne faut également pas prendre un repas ordinaire avant que le crépus-

  1. Sous-entendu, les rites pour la célébration desquels le temps de midi est prescrit.
  2. Comparer sur ce point le texte de la note 70, chapitre IV.
  3. Le mot que je traduis dans cette phrase par « jour » est Tithi ; c'est irrégulier, mais ici on ne peut pas lui donner un autre sens. On verra que de temps en temps l'auteur de notre livre confond les deui termes, quoiqu'ils soient si différents (voir note 20). Evidemment le sens du texte est qu'il faut prendre le premier jour lorsqu'un rite, qui exige quatre ghatikas pour sa célébration, doit être fait à une certaine Tithi, la quatrième, par exemple, et à un moment prescrit, par exemple, le temps capital décrit ci dessus, qui dure de la seizième à la dix-huitième ghatika, si cette quatrième Tithi commençait à la dix-septième ghatika du jour précédent pour finir juste à la seizième ghatika du jour suivant, renfermant ainsi seulement deux ghatikas du « temps capital » le premier jour, et seulement une ghatika du temps capital » le second jour, les deux espaces de temps étant insuffisants pour le rite qui doit durer quatre ghatikas.

    Évidemment ces règles sont arbitraires.