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GA’NÂD

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j journaux : canadiens -sont généralement peu sa- , îisfâits, deiçette, décision : « :Nous aurons donc, . dit le ■Canadien de iQuébec, à payer de notre I argent toutes les troupes ; dont nous aurons-foe-

soin.pour la protection du pays. Si l’on ne

’ nous.traite.pas tout :à fait comme des parias,

; ilneïs’ôn manqueigùère....’Notre-état colonial

î nous tient toujours assujettis.à la politique de j l’Angleterre et à sa. volonté-qui nous, contrôle dans-tout, ’et elle nous ’rëfuBédes troupes ! ’Que

dir.aientdës-habitants de ;Manchester, de Glasgow,

deDublin, -si.le >ministère-anglais. venait ’. lettr’apprendre.q.u’il seussent’à-payerdeurs.propresjgarnisons ? Neisommes-nous.’pas sujets bri-

; tanniques.comme, eux, -quoique nous n’ayons
! pas ;, voix, délibérative-dans ;.la ehanibre des com-
; munes.’en ; Angleterre.’ ? (II.’faut que d’Angleterre
tienne, bien : peu è :: conseryerdéCanada, pouf de.
fôrcerainsi.à.entretenir une ; armée permanente
àses frais et ; dont.iil : n^aib.esoiii. : que ; parce qu’il
est à.lfétat deicolôniè anglaise.....-

| :En replie même ^Occasion, sir ■-. iYoung- ;àvait , ajouté que «d’Angleterre m’aojaueuu.inlër.êl qui

lui soitiproprê dans ses. reiâtionsiavec leseplo-F

nies, que.partant il, -est ;Men -entendu.que, si le

-Ç.anadadésire^yi.vre ; dans. : sa.—âépendanGe, d’Angleterre

est iprête-.â le défendre ; mais-s’il veut sè ;, séparè ; r d’elle, icette réparation.s’opérera à i. ramiàble. :ILap.partient :-au, Canadâdejdécider.de sQnsorti :»îIln’ ; en apasialludàvantage :,1a ; presse même la ; plus.favorable, à d’état..de. ichoses à fait chorus ipour ’.proclamer."que.«d’union avec Ia, m.êre-patrie die-peut subsister.indéfiniment», que « de itemps.viendra ■oîucette : indépendance . -qupde Canada-aide ifait, .comme d’à/dit isirijohn Yftung, .deviendra inévitable-)). (Oui, s’écrie ie Courrier.du..Canada, ?.celte ; s’uile..d’annexions, c.et-achat !d.eitei.irito.ires, j.q-ui ; yontiavoiripo.urirésultât difformer, de : ; touted’Améri.que. du-Nord unseuî êtat, - : on.t leurisignificatiôn.et, doivent avoir, deur conséquencei ;.car «no. US), ne ; pouv6ns pas, Joujours. -rester : a d’état.de^aolcnie. jCette- conséquence :«eEaA : d’ameuer "Eindépendance relativieiidu

— Canada.sous le protectorat de -l’Angleterre et i ensuite d’indépendance absolue, et

;, de.préparer ainsi unslr.ôneîà jun ides.héritiers de

la maison : dé ;Brunswick.i» : ;U’njautre : j ; ournal.de Québec, .l’iBwéîie.jH.ea^’iestplusfexplicite.encore ; ■ léi.débarquement, àjHalifax, ..le :’22 !août, .dernier,

-." du ’prince Arthur, troisièmeifils de ilajreinéKcloria,

. lui. ; inspire ; les- ; réflexions..suivantes :..«Il n’yiapas de.idQute" que de, couronnement ■indispensable de d’oeuvrejfédérative -est’ l’installation "d’un ; prince.i.à.la ïtêlé de ia nouvelle- puissance. Sèulement.’on.-procède par, degrés, ét-lorsquéle « prince Arthur, dont de.séjour, parmi nous, né : peut ïmanquer.d’exercer-une’influence sensible ; s.uf notreïsociété, i.se -sera familiarisé —avec-’nos idées et nos moeurs, ’aura’fâitiprendre^ensible- ; ment àanotre.imondejun certain itoc, -une, certainépente <monarchique, on trouvera tout naturel qu’il renvoie en Angloterre sir "John Young pour régner en son propre nom.’» Il est vrai que -le voyage du jeune prince dans les diverses provinces a été une série d’ovations ; mais des ; témoignages de d éférônee dont Son Altesse a été’l’objet portaient partout plutôt l’empreinte de l’initiative officielle que celle d’un élan spontané de la part-des’-populations mêmes ;’41s s’adressaient d’ailleurs au’fils de la Reine, -à -qui -personne ne refuse le respect qu’elle -a -su -inspirer, et ’non ; au représentant de la-’royautë. ’Pour’la majorité, -ce n’est pas de ce côté qu’est la solution de la situation anormale-actuelle : du-iisimple protectorat que l’Angleterre -aimerait à substituer à la domination qu’elle exerce aujourd’hui sur le -Canada et dont des frais sont -Chaque jour plus lourds et les inconvénients plus -larges », il n’y a qu’un pas à l’annexion à la -grande -république voisine, « dé laquelle-ce-seràit alors peiné perdue que de •chercher, à garder une existence à part, s" 1-e Canadien, que nous-avons déjà cité, ne déguise pas.cette pensée :-« Comme colonie anglaisé ; écritTil, -nous nejpouvons profiter de dà prospérité commerciale de nos voisins, ’L’Angleterre, et ses manufacturiers, ses banquiers -et ses hommes apolitiques en sont la cause. ’Nous sommes obligés d’aller -acheter -nos denrées-u grand prix sur les-marchés de ’Londres. ^Le marché’américâinnous-est fermé. Les fônians nous menacent.’Si nous-étions annexés aux États-Unis ou indépendants, nous éviterions’la « plupart-de ces embarras qui nous ruinent-petit

à-petit., ...»’Chaque province a ses associations
annexionnistes, qui tiennent par intervalles des

meetings, où • la. question est -discutée ouvertement, publiquement. :Le iHaut-Canada peut êtrer-egardegénéralement comme loyal ; toutefois des villes dé dîôuest accepteraient, -volontiers une annexion, amiable, ’amenééparla ; force des

choses..Québec, capitale du Bas-Canada, -et
Montréal, ’la- villé ; la-plus importante de ’la :Pnissancê,

sont le foyer-d’un, mouvement annexionniste, actif.et suivi. Dans la Nouvel-le-’Écosse, ce parti n’est pas moins remuant, mais il est diî visé ;’lesuns •veulent P-annexion -immédiate, les autres se.contenteraient-d’abord de d’indécent- (dance, qui, selon eux, .conduirait -néeessairèiment au but final. Au Nouveau-Brunswick, la proposition ^d’annexion ’à été portée au sein

même dedadégislature, -où-ellè’a-été-repoussée,
;à la.-vé-rité-j-mâis ’l ?effet n’en a pas -moins été

■ produit sur. le sentiment-populaire. ■— î

— iUné dépêche -dé Washington nous-apprend

; que, ’ dans’les premiers ; joU-rs -dé -novembre, une
; clépUtation-dcGanadiens annexionnistes a eu-uno- 1
longue conférence avec le président des’EiatsiUnis.

’Nous croyons-superflu de-mentionnerai-accueil qu’ils ont ’reçu’ ;-qu’il nous suffise de