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PARIS
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tènip dp l’élargissement est, de plus, .absolument contraire an principe de l’égalité. : il pour sapipi au profit : dp certaines voies, Je privilège du terrain pp bordure, et relègue indéfiniment à l’état dé ter-raip sans valeur, des arrière cours, des jardins, de grands espaces, presque inUfil.es parpé qu’ils sont sans appès, et qui fournissent d’immenses ressources tant à l’exploitation industrielle et commerciale qu’à j’Jiabi. tation personnelle, dès que le percement les dégage -pt les. fait valoir. Mais ce n’est pas assez d’être rpmuerrménage et aristocrate ; le sygtènie de l’élargissement est encore ruineux, En s’attaquant à tputes jps façades, il se cpnr damne à indemniser tous les intérêts agglomérés dps Ips majspns qui bordent unp rue, de-puis je sous-sol jusqu’au septième étage, et pn entassant indemnité sur indemnité, il se rend littéralement impossible,
Aussi P ;PSt-ce pas dans cette ypje gup se so^f.engagées/ la royauté, pt Pédïlit ! parisienne. Sans r.empntpF au delà, des deux derniers siècles, il est faoile. de constater que le percement a été la règle, ’, pt l’élargissement l’eppptipn, Henri If a^i ! spngé à. élargir Jpg fups dp Neyers et VjeilJe-duTTemple ? Non ; il a percé la lïûe. Dauphinp et Je quartier du Marais, Louis XIV s’pst-11 occupé d’élargir leg petites rues qui obstruaient le Louvre, les ’Tuileries, }è Palais^Royalila Butte-dpsrMpulins ? Kon ; ij. a erëé le quartjpf.de la place Vendôme, encore si pprreçt et si majestueux aujourd’hui, Fir dèie au même principe, Napoléon IEr Jaissp la rup SainHlpnpré.A’éJargir glje-mêmp, Pt ptiyre la rup dé lliyOlîtitpuis-TÊhilippé abandonne Ips rues des Lpmb’a"ïd’s-pt de la Verrerie ppur per ? cpr la rue de Rambiiîeau ; tpujpurs la force des choses s’jmppséaux résolutif.ns des gouverne- , mpnts pt 9UX S-QM des adffiinistratiens pàri5 sipnnes.
L’pîUyrg de M, lp baron iiaus.smann devait s’accomplir sejpn les mêmes errements ; l’éri largissernpnt *** heureux elprospèrg, rarement, à bPR marchéi jarnais-r-n’y à été qu’acpi.dentpl etpomiri.fi.çpmplémpnl d’un perepmpnt nouveau. Partout ailleurs (rue Mpuffptard, aypnue d’Austerljtz,
— boulevards de fiort-Royal pt Saint^Marce }, etc.) j, l a pu.et devait.avoir peu dj-succès. Les voies nouvelles, au contraire, malgré lp parallélisme cfps aneipnnes, ont’ généra] pmsnt réussi au delà dp tpute espérance, surtout lorsqu’elles auraient un /objectif certain, une vërilabjp raison Jï’ô'tfp. Cet objectif, c’était le plus souvent une goir.e dé pjipniin dp fer, une grande plape, un carrefour populeux pu toute aulrp.pause d’agglomération. C’est en. conduisant aux points d’arrivée, dédépart, efaux centres d’egCprnbrernpnt, que les yoies nouvelles, tei, lgsrqupips.r !U}s^
de Maubëugp, de Turbigp, dp Rennps, les boulevards de S#.astop.oj, SaintsMichel, de MaT gpnta, Malesjierbes, du Prince-Eugène, se sont, en quelque sorte, substituées aux voies an5 ciennes, dont les aboutissants, vrais et réels autrefois, ne représentent plus’aujourd’hui, à la circonférence et au centre de Paris, que. des entrées et des épurants sensiblement amoindris,
Mais le mode de transformation de Paris mie fois indiqué par la raison et par l’histoire, quelle partie de l’oeuvre devait être abordée la première ? A quelles régions fallait-il, en toute justice, accorder Je premier privilège dés noUrvpaux pprppjnpnts ? H s.ëmblp que trois catégories de quartiers y ayaient droit : 1" les grandes entrées de Paris ; 2° les peints où la population était trop dpnsp ; 3< ! ceux où elle était trpp clajr-gemép, par suitp’d’accès difficiles pu de trajets trop indirects.
Encre ces trois ordres de besoins, la graduation était malaisée ; et cependant il fallait elas ; spr PflP degrés d’urgence les travaux.à acconis plir, et il eû| été aussi impoliti.qup de îps entamer tous à ]a fois, ppur les mener ensuite avec unp sagp’ lenteur, que dp les ajourner pn’ massé jusqu’au moment pu l’pn se serait prpeuré, à quëlqups millions près, l’ensemble dps voies Pf moyens. L’option était nécessaire ; pl|p a préé l’enriphjssempnt.dps prerniprs expropriés, pt avec pet enripJîissemenf, conséquence impfé^ yjie de la transformation dp Paris, des. demaBr des sans fin" et des récriminations sang trêve chez les aspirants à l’expropriation.
An rigqup. de choquer lp sentiment de l’égalité, si puissapt dans notre pays, —égalité devant la pipelie comme devant la Jpi, — il faut pourtant : aypir je courage de déclarer que la première ypip à puyrir était celle où la repqnstructipn était assurée. L’oeuvre de la trangforniatipn parisienne commençant par la pJaPP Mauberf op. le fapb.ourg Sainte Marceau, et étalant pendant de longues années des lignes» de palissades coupées dp Join en loin par quéjque bâtisse éconorniqup, c’éjait l’avorter "ment rnisërâble d’une grande idjép, et cîpût été le résuffiaf certain du système égalitaire étroitement et rhpsgpiti.eroepf pratiqué, débuter au contraire par Ips quartiers commerçants., r^ ches, luxueux mémp, pe démolir une, maison que là où dix autres dpyaipnt infajliibjempnt surgir à la place, p’jSfaît dg la bpnne et infplligénte administration.
ïjipus ne reproduirons ppipt ici l’prdrp rationnel daps lequel se spnt guecédé Ips premier, deuxième, troisième et quatrième réspau : l’4.nnwO’ir.e a enregistré chaque groupe à sa date, et indiqué les raisons qui militaient en faypur des projets réalisés. Si Ips quartiers pauvres y ont paru quelque peu négligés, j) faut, tput en faisant la parf des pntraîn.enients et dpg préférences, ne point npr.dFe dp vue cette girflr
