Page:Annuaire encyclopédique, IX.djvu/974

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

(1939)

TECHN

(1910)

avec l’administration déla ville de Pâtis, relations formées sous lès auspices du vif intérêt qu’excitait le but de ses recherches, à peine M. Oudry fut-il en pleine possession de : ses ■■procédés-, —qu’il reçut des commandes, considérables. Ce moment coïncidait d’ailleurs avec le projet, déjà mis’ à exécution ;. de" transfigurer complètement la capitale.

L’invention déM. 0 udry ; pouvant s’appliquer à quantité de monuments" publics, fut examinée par unccommission’ de douze membres, choisie par M. Haûssmariudans le sein du conseil municipal, 1 et sûr l’avis en’lous points : favorable qu’ellé émit par l’organé de M) Pèlbuzë, l’éminent chimiste, M : Oudry obtint le cuivrage galvaniquéde tous lès’ monuments : en- fonte de la ville de Paris. ’...

Le temps, ce supfêriiô critique, a ratifié Je mérite - des procédés’dé M. Oudry, en laissant dans un : beIétat’dê’conservationJes objets auxquels ils ont’été appliqués ; citons, entre autres, les fontaines de Ténus- et. dé Diane, jaiix Champs^-Ëlysées, la belle fontainé1’-Yis.cqntij au square Lbuvois ; et ; enfin lès deux fontaines de la placede-là’Cbncprdë, les vingt col Dnifesîrostrales ; et tous ; les/grands lampadaires qui : ornent cette place ; et* ses abords ; sans compter les.20 ;000 Candélabres : répandus dànstbuS’ lès quartiers de là’villé. Quelqûesiûns’d’e cés-moiraments ; dont ; le ■revêtèment’galvaniquë’.date déjà de dix’ années, ont acquis là’ patine) et la sévèré beauté’/dû bronze.- On peut’ done/dirè que ; sous- ce- rapport, la question" est’ définitivement jugée.. ;

CHEMINS DE FER-, À UN’" SEUL ; RAIL de M. LAaMANJiT ; — M ; ! Larmanjat a conçu un système d’une construction économique ! ; et exploitable à bon marche 1 ; qui- pourra-s’appliquer fructueusement ;à l’achèvement ’ dé notre réseau de chemins dèferi Voici une desèriplipn sommaire de ; ce système ;

La voié, se" compose ; d’un rai ! central très"^ 1 ëger ’ (12-kilog : 7 pàrmètrécourant) et de deux bandes latérales.-dé" macadam pu" de deuxjlbngrines’ eu-bois. Elle" : s’établit sûr J’àccoténient d’un-chemin ordinaire.- Elle" admet des rayons dé courbure dé’ quelques"’ mètres ■ seulement, et des rampes rordes, mais" qu’il-conviendrait, de restreindre -à’ ^centimètres pour mètrev

Chaque-wagon repose, par’1'intèr.médiaiTe’de ressorts ; sur 1 quatre- roues.’Dèûx-dë/ celles-ci ; dites roues porteuses, sont ’ placées sous l’axe du wagon, l’une-’enavant’ etfautre en arriéré’ ; elles embrassentië" rail par J’eur"’jante g qiu’ est taillée- en forme- de- gorge- de ; poulie, et/elles sont montées surpivots’.comme les-rouièttesdès fauteuils, ce qui leur permet dé ; s"ôrienter/toujours dans le sens du mouvement ; quelque faible que soitle.rayonïde courbure de la Voie. Les deux autres roues, dites, roues d’équilibre ;

"sont placées l’une à droits et l’autre, à gânchâ. Elles resssémlilent aux roués dès Voitures. ordinaires et, comme-celles-ci, roulent indépendamment l’une de, l’autre sûr les deux-bandes, dû macadam. Quand le wagon, est chargé, les ressorts des. roues /porteuses sont fortement bandés, tandis que ceux des roues latérales, sont à peiné fléchis, il en résulte que la majeure, partie du poids du wagon porte sur le rail, : ; el que" le sol ’. n’éprouvé, de la part des roues latérales, qu’une Ires-fâible pression. De sorte que la résistance, au mouvement de ces roues est tbujpû’rs une três-iftinime partie de la charge.. D’ailleurs les, ressorts /de, cps : mêmes, roues annulent, en grande partie, l’oscillation latôraie. que pourfait/prëndreJë wagon sous J’influerice dès irrégalâritésdù jnâçadàm.’., ’ ;/./

En fait, voici l’effort’nécessaire pour fractionner une charge de 1,000 kil. sur une route, horizontale :/ 1°" sur une roule macadamisée, . 33" kil.’ ; 2e sur une route en bois, 14 kil./ ; 3°’ sur un chemin dp fer dit américain, . 10 kil.. ; 4° sur un chemin ordinaire, ,5 "kilog. ;’5° sur/un Chemin’dp fer Larniônjat ; 4)kiï. La, diminution dé là résista ri.cpîd.ans/Je : dôr-nier système, tient : à l’indépendance dés roues, indépendance qui n’a pas lieu sur les /chemins de fer ordinaires, où) les essieux’ conservent un parallélisme qui, dans 7’ les courbes, exagère l’accroissement ; dè l’effort de traction.jûsqu’à dS’kiï ;-pour.un’rayon de 3Ô0 mètres, /’/..’-/, .), - :

A diverses reprises, dès recherchés ont été faites sur "lès moyënslès plus pratiques, d/è substituer ;’ au’ lialage actuellement en usager un procédé plus en harmonie avec les besoins du commerce et J’état/aclupl dé la.’■..sciencé : M/Larmanjal crbit :à/vpir résolu Je problênieau moyen dé son systèihô-de voies à rail unique, "combiné avec-de "pëtltëslpcomotives à’ yap.èûi-, ôt l’adaptation de bandages élastiques eu caoutchouc aux- roues de la machine : Cette dernière disposition a pour but "d’éviter toute usure, dû macadam par ce/fâit/qûp ;. par suite de) la, répartition du poids sur le : caoutchouc des.roues" motrices ;, là pression) sur là chaussée ri’éstque d : e’unkilogramme par- : centimètre, carré an Jiéu de quarante kilogrammes ; quand la roue ; est dans les cûndiffons/ordinaires., .

Économie sur le personnel dès bateaux en marche ; résultant de là vitesse ;, possibilité dp transporter un tiers’en : plus avec le même.nomV bre- ; de bateaux ; enfin-, extension ; dans une ; grande proportion’déstransports par eau : tels sont les avantages/ que M, Larmanjat. revendiqué, pour le-système dont il est l’inventeur, ;, Autorisé ; l’année dernière, à l’expérimenter/ sur Jècanâi de Bourgogne, " il) dit, dans : le mé—

; nïoiréqu’i’l a rédigé "à/ce/ sujet, avoir constaté ;
ia réàMté : de-tous/ces résultats ; il demandé l’adoption

définitive de ce système sur le canal