Page:Anonyme – Bordel patriotique, 1791.djvu/36

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le devant, le tout dépend des goûts & de l’habitude. Les hommes retireront plus d’un avantage de ma méthode, ils ſe foutront des femmes en ne les foutant point. Ils étoient trahis, trompés par leurs Messalines, ils étoient à leurs genoux, les femmes ſeront à leurs pieds, & n’exiſteront que pour les ſervir. La population (me dira-t-on) s’éteindra. Qu’importe au bonheur des vivans ! La vie de l’homme eſt ſon éternité.

Oui, je veux continuer à foutre mes plus chers amis, mes confreres les Députés, mes collegues aux académies ; je n’aurai plus de poſtérité, tant mieux, je ſerai ſevré de toute inquiétude ſur le ſort des enfans, que ma femme ſe feroit faire par ſes fouteurs, & dont elle voudroit m’assurer la paternité.