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qui la rend si importante. La captivité à Babylone est ici indiquée ; elle sert de transition à ce qui va suivre.

La dernière partie du Livre nous donne la controverse de Dieu avec Israël, d’abord au sujet de l’idolâtrie, et ensuite, à cause du rejet de Christ. Ici, Israël est, d’abord, considéré comme serviteur et, au chap. XLIX, la place de serviteur est transférée à Christ, puis Christ, étant rejeté, c’est le résidu, dans les derniers jours, qui occupe la position de serviteur. À travers tout cela, quoique Israël soit le peuple favorisé, vous trouvez un contraste signalé entre le méchant et le juste, d’où résulte la séparation du résidu et le jugement des méchants — ou la déclaration qu’il ne peut point y avoir de paix pour le méchant, soit en Israël, soit ailleurs. (Voir la fin des chap. XLVIII et LVII.)

Dans la partie qui se rapporte spécialement au rejet de Christ, nous trouvons la révélation de l’appel des Gentils, le jugement du peuple, la venue de Jéhova, et la parfaite bénédiction du résidu d’Israël à Jérusalem.


JÉRÉMIE

nous donne les voies de Dieu envers les Juifs rebelles, qui deviennent Lo-Hammi par la captivité de Babylone. Puis, à partir du chap. XXX, la révélation de l’amour immuable de Jéhova pour Israël (Juda et Ephraïm), et la certitude de leur rétablissement sous le sceptre de David selon l’ordre voulu de Dieu à Jérusalem, Jéhova étant leur justice. Enfin, après l’histoire de Sédécias, et des détails sur la captivité et sur ce qui se passa,