Page:Anonyme - Courte esquisse des livres de la Bible.djvu/48

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

viendront et feront leur demeure avec Lui. Il leur laisse la paix, en leur donnant sa propre paix. Enfin, Il attendait, de la part de ses disciples, un amour tel qu’ils auraient dû se réjouir de ce qu’Il s’en allait, ou en d’autres termes, — prendre intérêt à son bonheur — immense témoignage d’intimité avec Lui.

Chap. XV. Christ remplace Israël, l’ancienne, mais non pas la vraie vigne sur la terre ; les disciples en sont les sarments, rendus nets par la Parole. Le Père nettoie celui qui porte du fruit, mais Il retranche les sarments qui n’en portent point. Ils devaient demeurer en Lui, et Lui en eux. Si quelqu’un (non pas eux) ne demeurait pas en Lui, il serait jeté dehors et brûlé. Si eux demeuraient en Lui et que ses paroles demeurassent en eux, ils pourraient disposer de sa puissance. D’abord, dépendance, confiance ; puis, Paroles de Christ, — formant les désirs et les pensées. En portant du fruit ils Lui ressembleraient.

Ensuite, ils devaient demeurer dans son amour, et cela par l’obéissance ; et tout cela afin que leur joie fût accomplie. Ils devaient s’aimer les uns les autres comme Il les avait aimés. Il laissait sa vie pour ses amis : — Ils étaient ses amis (non pas Lui leur ami — c’est ce qu’Il est pour les pécheurs ; mais eux ses amis) — et cela afin qu’ils s’aimassent les uns les autres. Le monde les haïrait comme il l’avait haï. Enfin, le Consolateur viendrait et rendrait témoignage de Lui. Christ l’enverrait quand Il serait glorifié, et eux aussi rendraient témoignage de Lui comme ayant été avec Lui. Remarquez que, au chap. XIV, c’est le Père qui envoie le Consolateur, lequel leur remet en mémoire tout ce que Jésus leur avait dit ; ainsi leur témoignage était