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Il défend son propre ministère et son autorité ; ensuite il entre dans des détails de conduite, quant à la pureté, insistant sur leur devoir d’exercer la discipline envers le méchant ; quant aux procès, quant au mariage et à l’acte de manger des choses sacrifiées aux idoles. Il défend, de nouveau, son ministère, appelle leur attention sur ce fait, qu’ils peuvent être participants des ordonnances de Christ et être perdus après tout ; mais, en rapport avec la cène du Seigneur, il insiste sur la nécessité pour eux de ne pas avoir communion avec l’idolâtrie. Puis, au chapitre XI, il parle de la convenance dans tous les actes d’un ministère spirituel, — prière ou prophétie — en les fondant sur Christ comme Chef de tout homme, et sur la prééminence subordonnée de l’homme. Ensuite, depuis le vers. 17, il traite de l’ordre dans l’assemblée, relativement surtout à la cène du Seigneur ; donnant, en même temps, une leçon sur la discipline de Dieu en contraste avec la condamnation. Le rapprochement des vers. 29 et 32 montre clairement l’erreur qu’on fait en traduisant, dans le premier de ces versets, le mot κριμα par condamnation, ou, comme la version anglaise, par damnation.

Vient ensuite le sujet des manifestations spirituelles : — la place qu’occupent les dons, l’unité du corps, et l’union individuelle de chaque membre à ce corps. Les dons viennent de l’Esprit, les services par les dons s’exercent sous l’autorité du Seigneur et pour Lui ; les opérations sont divines — de Dieu. Après cela, l’apôtre fait voir que l’amour est plus excellent que les meilleurs dons, — qu’il est le chemin le plus excellent ; et, au chap. XIV, revenant aux dons, il montre que ceux, dans l’exercice desquels l’intelligence est aussi en