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L’ÉPÎTRE À PHILÉMON

selon le mode de l’esprit apostolique de grâce, entre dans des détails de convenance de conduite, qu’elle ne fait pas proprement reposer sur de grands principes de doctrine. Laissant le monde où il est, avec toutes ses autorités reconnues, elle conduit le chrétien à agir comme la lumière de la grâce eu égard aux relations, dans lesquelles il peut avoir été amené par le monde.


L’ÉPITRE AUX HÉBREUX,

se fondant sur la personne de Christ dans sa nature divine et sa nature humaine, donne à la Parole l’autorité personnelle de communication divine, et toutes les sympathies humaines pour l’exercice de la sacrificature en haut ; et ainsi elle lie avec le ciel les saints marchant sur la terre, sans les considérer comme le corps de Christ en union avec leur Chef. Ainsi encore, elle met de côté tout l’ancien Judaïsme et le remplace par un appel céleste actuel, tout en posant la base d’une introduction postérieure d’Israël par la nouvelle alliance. Dans ce point de vue, elle présente tout, dans le christianisme, en contraste, quoique par voie de comparaison, d’analogie et de certaine connexité, avec ce qui a précédé. La connexité, toutefois, ne s’applique qu’à la première partie, soit à la Parole communiquée, parce qu’elle regarde Christ, comme étant cela, sur la terre.