Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/42

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’Orang-Outang a l’air triste et la démarche grave. Il est d’un naturel doux, et s’apprivoise si aisément, que, quand on le prend jeune, il obéit au moindre signe, et rend autant de services dans une maison, qu’un domestique ordinaire. On en a vu s’asseoir à table, déployer leur serviette, se servir de la cuiller, du couteau et de la fourchette, se verser à boire dans un verre, choquer le verre lorsqu’ils y étaient invités, aller prendre une tasse ou une soucoupe, l’apporter sur la table, y mettre du sucre, y verser du thé, le laisser refroidir pour le boire, se prome-