Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/51

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teur, plus à craindre que le lion, sans attendre le besoin, sans être excité par le désir de la vengeance, étrangle, met en pièces, dévore tous les êtres animés qu’il peut apercevoir. Sa rage insatiable ne connaît point d’intervalles. C’est un tyran brutal qui voudrait dépeupler l’univers pour régner seul au milieu des victimes qu’il immole à sa fureur aveugle. Ses ongles crochus et mobiles, et ses dents meurtrières, sont les instrumens de sa tyrannie, qu’il étend jusque sur sa propre famille : il n’épargne pas même sa femelle, lorsqu’elle veut soustraire ses petits à son ap-