Page:Anonyme - L’Abécédaire du petit naturaliste, 1812.djvu/56

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loges des spectateurs. Les trois éléphans s’avancent vers lui, le frappent rudement ; il contrefait le mort. C’en était fait de lui, si l’on n’eût pas fait cesser le combat.


VEAU MARIN.


Cet animal est véritablement amphibie. Il nage mieux qu’il ne marche, fréquente les côtes plus que la haute mer, est presque insensible au chaud et au froid ; vit de chair, d’herbe, de poisson ; sent fort mauvais, a l’ouïe assez fine lorsqu’il n’est pas endormi ; miaule comme un chat dans sa jeunesse, et aboie comme un