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i. — analyse du poème

13. — Roland, après avoir erré à travers la campagne, descend de cheval dans un bocage et exhale ses plaintes (-11171). Émoi des Français quand ils apprennent son départ : Estout, Girard, Olivier menacent d’abandonner l’empereur ; Salomon les retient et rétablit l’accord (-11336). Charlemagne se justifie et donne ordre qu’on cherche son neveu, déclarant qu’il est prêt à lui faire amende honorable. Les recherches n’aboutissent pas (-11384).

Roland passe la nuit près d’une fontaine monumentale, œuvre du maître Clarïel (-11428). Après trois jours de cheval, il atteint le rivage de la mer, tue deux brigands et s’embarque sur le bateau du patron Baudor qui, plein de reconnaissance pour le service qu’il lui a rendu en tuant les brigands, lui offre, sans succès, la main de sa fille Salomé (-11690). Prière de Roland (-11764). Arrivée en Syrie ; en remontant le Jourdain, on atteint un lac sur les bords duquel se trouve La Mecque. Roland déclare s’appeler Bacharuf et débarque sous le prétexte d’aller faire ses dévotions à Mahomet (-11913). On le conduit à la tente du soudan de Perse, où se tenait un conseil tumultueux, le soudan ayant promis sa fille Dionès au roi Malcuidant, lequel le sommait de tenir sa promesse malgré le refus de la fille (-11994). Excuses du soudan au roi Malcuidant (-12012). Pélias, neveu de Malcuidant, demande que Dionès soit brûlée et se déclare prêt à combattre quiconque s’y opposera (-12041). Présentation de Roland au soudan, à qui il déclare qu’il est païen, qu’il s’est échappé de Noble, après que la ville a été prise par Roland, et qu’il désire entrer à son service (-12123). Sur une question du soudan, il ajoute qu’il s’appelle Lionés, qu’il est fils de marchand, mais qu’il a été fait chevalier (-12150). Le soudan ajourne sa réponse et s’efforce de calmer Malcuidant en lui offrant derechef sa fille, malgré la résistance qu’il trouve chez elle ; Pélias insiste de nouveau pour qu’elle soit brûlée (-12201). Mis au courant de l’affaire par Sanson, frère de Dionès, Roland fait honte aux Persans de leur pusillanimité et demande à combattre Pélias ; le combat est décidé (12432). Description des armes et du cheval de Pélias (-12520). Préparatifs de Roland : Dionès veut l’armer elle-même, mais il n’accepte qu’un écu, une lance et un cheval. La princesse lui lace son heaume ; sa beauté trouble Roland, qui pense à Aude (12564) ; elle lui fait présent d’une casaque, et on lui amène un cheval richement harnaché ; description de l’écu et de la lance que Dionès lui donne (-12635). Un espion dit au soudan que le prétendu Lionés n’est autre que