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Notes.

Tais, gloz, dist Kalles.

(Gaydon, p.16, v. 7.)

Idem, ibid :

... Ne m’user ce parler.

Dans le vieux français et dans le provençal, comme aujourd’hui encore en italien, l’infinitif est parfois employé pour l’impératif, mais seulement après une négation.

Chevauche, rois, ne t’atargier noiant.

(Aspremont, ms. fr. 2495, fol. 103 v°.)

A si grant tort guere ne comencier.

(Raoul de Cambrai, p. 43.)

P. 17, v. 17 :

Puis le saisit maugré sa volenté.

Huon de Bordeaux, p. 29 :

Il et si homme si ont Karlot saisi.

P. 17, v. 18 et passim : tenser pour defenser du texte italien. Je ne trouve pas ce dernier en usage, quoique defensar existe en provençal.

Qu’en si lonc regne m’estes venus tenser.

(Huon de Bordeaux, p. 135.)

Mais par moi n’eres secourus ne tensés.

(Id., p. 137.)

P. 17, v. 19 :

Jus del solier l’a ele fait verser.


Ou, si l’on veut :

Verser l’a fait contreval les degrez.

(V. Gaydon, p. 111, v. 4.)

P. 17, v. 27 : mires manda. Raoul de Cambrai, p. 188 : mandés les mires.

P. 19, v. 1 :

Plus de uit jors jut, ne se pot lever.