Page:Anonyme - Macaire, chanson de geste.djvu/570

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
378
Macaire.

P. 103, v. 13, 14, 15 :

Ne soie onc rois ne corone portant,
Ne mengerai onques à mon vivant
S’aurai de toi véu le jugement.

On retrouve souvent ce tour, par exemple dans Gaydon, p. 9 :

Dex me confonde parmi la crois, en som,
Se mais menjuz de char ne de poisson,
Ne ne bevrai de clarè, de vin bon,
S’aurait tenu son cuer dedens mon poing.

P. 103, v. 22 : inprimemant, du texte italien, n’a jamais été français, que je sache ; premierement l’a été de tout temps.

Dos de Nantuel parla premierement.

(Ogier, II, 406.)

P. 103, v. 25 :

Méisme d’eus ferions nos autretant.

On retrouve un vers à peu près identique dans Raoul de Cambrai, p. 336 :

Et d’iax méisme ferai je autretant.

P. 105, v. 9 : penéant. (Huon de Bordeaux. p. 88.)

P. 105, v. 15 : après lui (derrière lui).

Après lui vin moult durement courant
Après celui alai esperonnant.

(Huon de Bordeaux, p. 35.)

P. 107, v. 6 :

Cil de Maience en ont grant reprovier.

Raoul de Cambrai, p. 187 :

Tuit ti ami en aront reprovier.

P. 107, v. 7 : Or lairons ci.

Or vos lairons ci endroit de Gaydon.

(Gaydon, p. 28.)