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de l’estime que les vrais littérateurs auroient pu avoir de ses talens. On ne peut refuser au chevalier de Mouhy une imagination des plus fécondes : mais la facilité qu’il avoit d’entasser volumes sur volumes, a épuisé cette fécondité, & l’a réduit aux ressources de l’indigence & de la stérilité. Il falloit au chevalier de Mouhy le succès du moment ; il paroissoit peu jaloux de travailler pour la postérité. Aussi la plupart de ses ouvrages n’ont-ils eu qu’une sorte de réussite éphémère. Il faut cependant convenir qu’il en a donné qui ont eu un succès plus durable, qui ont mérité plusieurs éditions, & c’est dans ces ouvrages que l’on trouve principa-
