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DES INSTITUTES COUTUMIÈRES.

de Loysel à la suite du Dialogue des avocats , du même antear , annonça qu’il préparait une nouvelle édition de ses Institutes coutttmières,

M. Éd. Laboulaye s’en occupait de son côté , et dès que leur pensée se fut mutuellement révélée, les deux jurisconsultes, voués aux mêmes études, animés du même esprit , eurent bientôt fait de s’entendre : ils s’empressèrent de mettre leurs travaux en commun et de les réunir pour une seule et même édition , fruit d’une amicale collaboration.

Cette édition n’est pas une simple réimpression ; si le travail des éditeurs se fût borné à ce soin , il eût encore exigé beaacoup de temps et d’attention. En effet , jamais livre n’a réclamé un plus grand nombre de corrections ; prèsqae toutes les citations sont fautives ; les unes parce qu’elles indiquent d’une manière inexacte les renvois aux diverses autorités ; les autres, et souvent les plus importantes , parce qu’elles présentent des altérations de textes nombreuses et profondes. Il a fallu rectifier ces fautes, et , pour cela , recourir aux ouvrages mêmes , aux meilleures éditions et souvent aux originaux. Ces inexactitudes , ces incorrections se font surtout remarquer dans presque toutes les citations tirées du Grand Coutumier de Charles VI , de Beaumanoir , des Olim , des Établissements ^ àeJeaîi Desinares^ etc. Le lecteur pourra s’en convaincre en comparant notre édition avec les précédentes. Ces rectifications sont à l’infini ; il n’y a pas de page qui n’en offre plusieurs.

Mais là ne s’est pas borné notre labeur. Nous avons voulu reprendre, dans les premiers annotateurs, quelques remarques en petit nombre, il est vrai, que Laurière et son dernier éditeur avaient eu tort de né- 0iger.

Davot , professeur de droit à Dijon , savant auteur de