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ABRÉGÉ DE LA VIE

l’arlicle de l’ordonnance d’Orléans , et de Tarlicle 33 de celle de Blois , il obtint des lettres patentes , portant réserve d’une prébende préceptoriale à Beauvaîs , pour Tinstruction gratuite de la jeunesse. Il envoya ces lettres aux maires et échevins de cette ville, qui en firent faire rétablissement. On n’avoit point alors de meilleure édition du code Théo> dosicn , que celle de du Tillet. Gujas , qui étoit retourné à Bourges en 1ÔG6, donna ses soins pour en procurer une plus correcte (1). Elle parut, cette année, avec les Novelles de Majorien, qui lui furent données par M. Loysel. Novellas Majo-Hani, dit-il, y^ntonio Loysello debemus doclissimo et suavissimo viro, et summi erga me officii, summœque humanitaiis. Il ût encore imprimer, en 1566, ses Consultations (2), avec celles d’un ancien jurisconsulte , qu’il eut de M Loysel. Legum capt(a^ dit-il , mediœ œlalis jurisconsultum quemdam, cujus nqmen mihi compertum non est , videmus exposuisse in ea consuUatione , quam meis , pro exemple singulari illius œlalis , acceptam ab Antonio Loysello viro omni erudilione et virlule prœslanti, prœfigendam esse duxi. L’année 1 507 fut remarquable par les maux que les religionnaires firent dans le royaume, et par le siège qu’ils mirent devant Paris (3). M. Loysel en sortit au mois de septembre, pour aller aux grands Jours, qui furent tenus à Poitiers ; mais il y revint environ deux mois après , lorsque l’armée du roi en eut fuit lever le siège, par le gain de la bataille de Saint-Denis.

Dans le temps qu’il commençoil à se voir une assez grosse famille , il perdit la protection de M. du Mesnil , par le décès de ce magistrat , qui arriva le 3 mai de l’année 1569 ; mais il tâcha de diminuer cette perte par sa bonne conduite ; et comme d’ailleurs il étoit dans un temps où la protection alloit au-devant du mérite , et où , dans l’élévation des gens de lettres , on regardoit plus le bien public que le particulier, il eut plusieurs patrons, entre autres M. le premier président de Thou , et M. de Harlay. Le 13 de ce mois , il eut s«n fils aine Antoine Loysel , et à la fin du mois de décembre de Tannée suivante , il eut son second (1 ; Yoyei son éptire à Redinger.

(2) Voyez son épttre à M. delà Guesle.

(3) Voyez Pasquier, dans son épitre à M ***, 1. 1 , p. 279 ; et à M. Loysel , p. 207.