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ABRÉGÉ DE LA VIE

Mais cet édil n’ayant point eu d’exécution, il prit plaisir à revoir ses ouvrages, et eu 1609, il fit imprimer le Hecueil de ses poésies.

En l’année IGiO, il mit, par ordre alphabétique, les Proverbes ruraux, vulgaires, anciens el modernes qu’il avoit ramassés, et il les dédia é Marescpt, son gendre, qui étoii alors avocat, et qui fut depuis maître des requêtes. Au mois de mai de celte année, il commença son Journal des affaires du temps, semblable à celui de la ligue, qui ! avoit fait auparavant, et il continua ce dernier jus^qu’à sa mort.

Au& vacations suivantes, il alla à Chevilly, où il fit une épitre eu vers à M. de Thou, pour le persuader de prendre la place de premier président de M. de Harlay, son beau-frère. Il y eut un grand mal d’yeux qui lui dura près d» quatre mois, au sujet duquel il fit ces deux vers : Heu perii par vos, per me periislis , ocelli ; Aique hsBc iqcaulus sensim mihi vulnera feci. (Mensis julii m. dcii.

Pendant celte indisposition, il perdit M. Anloinc Loysei, son fils aîné, conseiller en la Cour, qui mourut le 23 dp. décembre de cetle année. Il avoit épousé, en secondes noces, demoiselle Anne Bailly, fille de M. Bailly, président en la cliarnbre des comptes. Elle accoucha le 3 septembre de l’année IGll, d’un fils posthume, qui a été aussi conseiller en la Cour, et qui a vécu jusqu’en 1G5 ?. M. Loysei fit élever cet enfant auprès de lui , et il en marqua son plaisir parées vers : .-Quis Civilltaca latcat, siquaeris, erenoo, Laertesque senex , Thelemacusque puer. 11 donna, en Tannée 1612, V Histoire du IVivernois de Coquille, sur le manuscrit de M. Joly , 4ieutenant-général de la connétablie , qui étoit le gendre de l’auteur. M. Joly iui donna aussi communication des noies de Coquille sur rordonnance de filois, qui ont été imprimées depuis , sans celles de M. Loysei qu’on y devoit joindre.

A l’occasion des Étals qui avoient été tenus à Blois, et de ceux qui furent tenus à Paris en 1614 , il fil quelques mémoires , où il prétendit que c’étoit un abus, que d^ comprendre les gens de