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INTRODUCTION HISTORIQUE

traités sur diverses matières de droit français , dans le xviir siècle, avait laissé de fort longs commentaires manuscrits sur les Institutes de Loysel ; son but principal était de se rattacher à la coutume de Bourgogne ; ce point de vue local n’était pas le nôtre ; mais, à travers beaucoup de développements inutiles , il s*est trouvé assez souvent de bonnes observations dont nous avons enrichi notre édition en citant l*auteur.

Là où les sources ne nous semblaient pas suffisamment indiquées nous les avons complétées à Taide de nouvelles recherches ; en un mot, nous avons fait tout ce qui dépendait de nous pour n’être pas réduits à nous retrancher dans Texcuse de la loi 20 , D. , de legibus : « Non omniuin qiiœ a majoribus instituta sunt ratio reddi pot est. » . Il a paru aussi à propos de rapprocher quelquefois des règles françaises des axiomes correspondants , empruntés aux législations voisines, en les traduisant pour la commodité du lecteur.

Toutes ces additions sont renfermées entre deux étoiles

  • , qui permettront de les distinguer du travail de nos

prédécesseurs. .

En tête des Règles de Loysel , et comme un préambule indispensable, nous avons ajouté un chapitre du droit public du royaume tel qu’il existait aux xvr et xvil’ siècles. Afin de conserver à cette addition un caractère d’antiquité conforme à celui des Règles, nous l’avons emprunté à un ouvrage contemporain. Ce chapitre est tiré de V Institution au droit français de Guy Coquille, c’est-à-dire de ce même ouvrage sous l’égide duquel Guillaume Joly , parent des deux auteurs , publia pour la première fois les Règles de Loysel. Nous avons ainsi conservé une trace de cette association des deux amis et des deux ouvrages. Rien n’égale la netteté, la précision, et la profondeur avec laquelle le jurisconsulte niveruiste a