Page:Antoine Loysel - Institutes coutumières, 1846, I.djvu/61

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LA VIE DE M. LOYSEL,

EUSÈBE DE LAUHIÈRE.

Comme M. Loysel a été un des plus grands avocals , un ivs plus savans et des plus honnêtes hommes de son siècle , on a cru qu’en donnant nu public se.s lusIHules coulumièrcs , on devoit écrire sa vie , vi le donner pour iiiudële , afin que ceux qui profileront de son ouvrage, puissent aussi profiler de son i-xemplc , el parvenir au degré de mérite cl de réputation qu’il ajustement acquis, en réglant leurs mœurs et leurs études sur les siennes.

Nous apprenons, de lui-même que son trisaieul se nommoit Robert Lo ;sel,son bisaïeul Pierre, son aïeul Nicolas, dont le frère latinisa son nom, et se fit appeler Ais. Cet Avis , qui étoil le grand-oncle de notre auteur, fut docteur en médecine de la faculté de Paris , médecin du roi Louis XII , et ensuite de François l*^% dont il fut gratifié de la maladrerie de saint Ladre rie Beauvais , par vacance en réj^alc ; et ce fut lui qui fil le premier ’accorder aux médecins des rois et des princes du sang, le privilège d’exercer leur art dans Paris, quoiqu’ils ne fussent point docteurs.

Nicolas Loysel eut douze enfans ; mais comme il fut syul héritier d’Avis son frère, (fui lui laissa des biens considérables, il se trouva au large, et eut ainsi le moyen de h s entretenir aisément aux études à Paris.

Jean Loysel, l’ainé de ces douze enfans, épousa Catherine