Page:Apollinaire - L’Enfer de la Bibliothèque nationale.djvu/170

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


296. — [Numéro supprimé].

Collé. — Chansons.

Replacé dans le service, sous la cote Ye 10710.


297. — [Numéro supprimé].

Collé. — Chansons.

Replacé dans le service, sous la cote Ye 10711,


298. — [Numéro supprimé].

Collé. — Chansons.

Replacé dans le service, au Double des Ye 10710 et Ye 10711.


299. — Chansons nouvelles et gaillardes, sur les plus beaux airs de ce temps, mises au jour rue de la Huchette, par Un asne onime. — A Paris, MDCCLIII.

1 brochure in-12 de 1 f. de titre et 10 pages. Broché. À la fin : De l’imprimerie de la Vve Sadol, sans approbation, et sans approbateur.

Chansons de Charles Collé.

Voir, pour Collé, les nos 300, 301, 302, 303, 304, 305.

« En 1729, Collé (1709-1783), dit M. Victor Fournel, fut avec Piron, Crébillon fils et Gallet, le fondateur de ce Caveau, qu’on doit regarder comme l’académie de la chanson en France. Ces messieurs se réunissaient souvent chez Gallet, qui, en sa qualité d’homme établi et d’épicier, était plus à même de les recevoir convenablement et de les bien traiter. Pourtant, un jour, Piron, Crébillon fils et Collé voulurent, à leur tour, traiter leur ami commun : et, cette fois, la réunion eut lieu chez Landel, dont l’établissement était connu dans Paris sous le nom de Caveau. Pour donner plus de solennité à cette fête extraordinaire, ils invitèrent quelques nouveaux convives : Fuzelier, Saurin, Sallé, et même Crébillon père, qui était sans préjugés sur le choix de ses relations habituelles, et oubliait volontiers dans la vie commune la dignité de la muse tragique. Enfin, ils furent si charmés de cette réunion amicale, qu’au