Page:Apollinaire - L’Enfer de la Bibliothèque nationale.djvu/360

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L’épitre dédicatoire se trouve au verso du titre (2e feuillet liminaire) et ne comprend que 6 vers (10 lignes en tout, avec le titre et les renvois). Du reste, la voici, telle qu’elle est disposée :


EPITRE

dedicatoire.

Salut, bon an Joye et Santé
A vous Dame de grand’
beauté,
N’ayés jamais de vôtre vie
Ni forte ni petite envie.
De nominer cil qui vous fait
En ce jourd’huy cettui bien-
fait.


La première page est chiffrée O et on y lit, en tête, le mot Fin par lequel commence l’ouvrage.

L’ouvrage est écrit dans le style et dans le goût du Moyen de Parvenir.

Cette première partie intitulée Fin (p. 1 à 21, c’est-à-dire 12) traite de Caron, d’Adam et d’Ève, et du pape ; la 2, (p. 21-12 à 17) intitulée Exorde, traite d’une aventure galante de Saint-Joseph, qui se continue dans la 3e partie ; (p. 17 à 20) Sistème ; la 4e partie : Apostille (p. 20 à la fin) se termine à la 22e ligne de la p. 21 qui n’est pas terminée.

Ainsi que l’indique la note manuscrite, le volume n’est pas terminé. L’auteur-compositeur (le volume a été imprimé sur une petite presse à bras appartenant à l’auteur, et par lui-même) s’est arrêté au milieu d’une phrase, aux 3/4 de la page 22. L’impression était si pâle, que l’on a dû repasser à l’encre toutes les lettres de cette dernière page. À partir de la page 15 les feuillets sont tirés à la brosse.

On y a rajouté, en-dessous de la dernière ligne de texte, et à l’encre, quatre lignes de tirets et ces mots :


Hiatus magnus Deplorabilis.

Il n’existe que ce seul exemplaire et on n’a pu découvrir l’auteur.