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XII
Amour
Ce matin de printemps, Croniamantal, suivant les instructions de l’oiseau du Bénin, arriva dans le bois de Meudon et s’étendit à l’ombre d’un arbre aux branches très basses.
croniamantal
Dieu ! je suis las, non de marcher, mais d’être seul. J’ai soif non de vin, d’hydromel ou de cervoise, mais d’eau, d’eau fraîche dans ce joli bois où l’herbe et les arbres ont la rosée à chaque aube, mais où nulle source n’arrête le voyageur altéré. La promenade m’a creusé, j’ai faim non de chair, ni de fruits, mais de pain, de bon pain pétri et gonflé comme les mamelles, le pain rond comme la lune et doré comme elle.
Il se leva alors. Puis il s’enfonça dans le bois et arriva dans la clairière, où il devait rencontrer Tris-