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LES ONZE MILLE VERGES


que je te fesse en l’honneur de ta sœur Culculine… clic, clac, pan, pan…

Hélène. — Aie ! aie ! aie ! Tu m’échauffes, je suis toute mouillée.

Mony. — Comme tu as les poils épais… clic, clac ; il faut absolument que je le fasse rougir ton gros visage postérieur. Tiens, il n’est pas fâché, quand tu le remues un peu on dirait qu’il rigole.

Hélène. — Approche-toi que je te déboutonne, montre-le moi ce gros poupon qui veut se réchauffer dans le sein de sa maman. Qu’il est joli ! Il a une petite tête rouge et pas de cheveux. Par exemple, il a des poils en bas à la racine et ils sont durs et noirs. Comme il est beau, cet orphelin… mets-le moi, dit ! Mony, je veux le téter, le sucer, le faire décharger…

Mony. — Attends que je te fasse un peu feuille de rose…

Hélène. — Ah ! c’est bon, je sens ta langue dans la raie de mon cul… Elle entre et fouille les plis de ma rosette. Ne le déplisse pas trop, le pauvre troufignon, n’est-ce pas Mony ? Tiens ! je te fais beau