Page:Apulée - Les Métamorphoses, Bastien, 1787, I.djvu/50

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ne sache point qu’on ait d’autres traductions françoises de l’Ane d’or qu’en vieux gaulois[1] : on a raison de prendre ce livre pour une satire continuelle des désordres dont les magiciens, les prêtres, les impudiques, les voleurs, &c. remplissoient alors le monde[2].

    d’or à Venise, in-fol. l’an 1504 ; Godescalc Stewechius, Pierre Colvius, Jean Wower, &c. ont travaillé sur toutes les Œuvres d’Apulée. Priceus a publié à part l’Ane d’or avec quantité d’observations (*), &c.

    (*) C’est d’après tous ces commentateurs que l’on a vérifié le texte de cette présente édition.

  1. Ceci s’écrivoit l’an 1694 ; cependant, dans toutes les éditions différentes de ces traductions imprimées dans plusieurs pays, ni Bayle, ni La Croix du Maine et Du Verdier ne font mention de celle imprimée à Paris en 1648, et revue par Jean La Coste, libraire : cette édition est absolument complette sans retranchemens, ni adoucissemens quelconques, en outre elle est enrichie de figures. Note de l’éditeur. Voyez aussi celle qui se trouve dans l’extrait du dictionnaire historique par une société de gens de lettres, qui précède ceci.
  2. Voici ce que je trouve dans la note de Fleury : Tota porrò hæc metamorphosis Apuleiana, et stilo, et sententiâ, satyricon est perpetuum (ut rectè observavit Barthius, advers. l. 51, cap. 11.), in quo magica deliria, sacrificulorum scelera, adulterorum crimina, furum et latronum impunitæ factiones, palàm differuntur. Il ajoute que les chercheurs de la pierre philosophale y prétendent trouver les mystères du grand œuvre. Un homme qui