Page:Arétin - La Puttana errante, 1776.djvu/33

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me pria de continuer. Ce premier coup fini, nous retournâmes bientôt à un autre ; alors je levai aussi mes jambes sur les côtés et lui pris les fesses avec mes mains. Nous demeurâmes longtems en cet état, je ne voulus point le lâcher et je déchargeai deux fois pendant que lui une. Ensuite nous nous endormîmes, nous tenant embrassés, l’un à côté de l’autre ; il s’éveilla le premier, et je sentis qu’il vouloit recommencer ; je m’accommodai pour le faire bien entrer. Cette seconde fois, il me tint une de mes jambes sur un de ses bras, et l’autre dessous, à mon côté. À la troisième, il mit mes deux jambes sur ses bras, et je connus alors que de cette posture son vit y entroit mieux qu’autrement. Il fut longtems à décharger, et j’en goûtai d’autant plus de plaisir. Tu sais bien qu’il n’est rien de tel qu’un vit gros et bien roide et qui ne décharge pas vite. D’autres nuits, nous nous baisâmes en d’autres postures. Une fois, il s’étendit les jambes ouvertes, et moi de même, nous faisions l’affaire en nous embrassant fortement. Une autre fois il se coucha sur son côté gauche, et j’avais mes jambes sur son côté droit, et mes fesses se trouvaient justement placées sur son membre, qu’il mettoit fort aisément. Une autre fois je mis sur le côté droit et l’autre dessous ; nous nous prîmes fort bien et fort agréablement. Je me souviens encore qu’une fois il me fit coucher le ventre contre terre, et puis, montant sur mes fesses, il m’enconna. Une fois qu’il était couché à la renverse sur son dos, je m’assis sur son vit tout droit, ayant le visage tourné vers le sien, mes