Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/117

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M. Arago, le 30 septembre 1839, à l’Académie des sciences, et j’ajouterai que l’illustre physicien m’a dicté en 1852 la conclusion de son travail ; il avait alors le bonheur de pouvoir constater qu’il ne s’était pas trompé en prédisant à la photographie le plus brillant avenir.

La première partie de la Notice sur la phosphorescence a été écrite en 1820, à propos des recherches de M. Brewster sur ce sujet ; elle a été insérée dans le tome XIV des Annales de chimie et de physique. La seconde partie est le résumé de quelques observations que M. Arago a présentées à l’Académie des sciences en 1839 et 1842 à propos des recherches de M. Edmond Becquerel sur la constitution du spectre solaire. M. Arago a tenu à faire remarquer que l’étude de la phosphorescence était intimement liée à celle de la recherche des rayons lumineux qui forment la couleur propre des corps, et de la proportion dans laquelle leurs parties intérieures concourent à la production du phénomène.

La distinction que l’on doit établir entre la lumière elle-même et l’action tant calorifique que chimique qu’elle exerce a occupé M. Arago en 1812. À la suite d’expériences qu’il fit avec M. de La Rive, de Genève, sur la lumière de la pile, il publia sur ce sujet quelques notes en 1822, dans le tome XIX des Annales de chimie et de physique, à propos des expériences de Brandes sur les facultés lumineuses et calorifiques des différents gaz. Il revint sur la même question en 1835 et 1836 (Comptes rendus de l’Académie des sciences, tome I, page 508, et