Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/12

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rante ans se sont succédé, rediront, à cette intelligente et patriotique jeunesse, qui aujourd’hui les remplace dans nos brillantes écoles, combien il sut s’y faire aimer, et tout ce qu’avait de puissance la bonté sympathique du maître sur la tombe duquel elles viennent apporter, en ce moment, l’hommage de leur douleur.

Cet homme, en qui se réunissaient tant de supériorités, remplit une partie de sa vie par le culte de la famille. Il avait connu toutes les douceurs de la piété filiale ; le lien de ses affections s’étendit sans jamais s’affaiblir ; ses frères, ses sœurs furent toujours chez lui sous le toit paternel ; ses enfants et les leurs lui appartenaient également : aussi trouva-t-il une fille[1] dont les soins pieux et touchants doivent recevoir aujourd’hui le tribut de la reconnaissance de l’Académie.

  1. Dans sa nièce, madame Laugier, fille de M. Mathieu.