Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/130

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due détérioration des climats de l’Europe était erronée.

Bientôt après il publia dans les Annales (1824), et reproduisit dans l’Annuaire de 1825, une Notice détaillée sur les variations extrêmes de la température observées depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos jours.

Il dut revenir encore sur ce sujet dans un travail nouveau, où tous les faits cités par les historiens seraient examinés avec la plus sévère impartialité ; la note suivante mise au bas de la première page de la Notice de l’Annuaire de 1834 sur l’état thermométrique du globe terrestre, montre que le public sollicitait des éclaircissements sur la question de savoir si la température avait varié à la surface de la Terre depuis les temps historiques. Il s’exprimait ainsi dans cette note : « Si les personnes qui se sont adressées au Bureau des Longitudes au sujet de mes Notices scientifiques prennent la peine de comparer les dates de leurs lettres avec celle de la publication de l’Annuaire, elles reconnaîtront que j’ai fait tout mon possible pour les satisfaire. La brièveté du temps m’a seul empêché de traiter la totalité des questions qu’on a bien voulu nous signaler comme propres à intéresser le public. Le Bureau des Longitudes accueillera toujours avec empressement les demandes de cette nature qui lui seront transmises mais il ne pourrait point s’engager à en faire immédiatement le sujet d’un des articles de l’Annuaire, si elles ne lui parvenaient pas trois ou quatre mois au moins avant la fin de l’année. » Depuis 1834 jusqu’au moment de sa mort, M. Arago n’a pas cessé ensuite d’exciter le zèle des observateurs, et il a consigné avec