Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/136

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l’indication faite en février 1830 de la nécessité de donner un rapide mouvement de rotation à un thermomètre pour en obtenir avec précision la température de l’air dégagée des effets du rayonnement des corps dont l’instrument est entouré.

En 1841 M. Arago proposa une heureuse modification à la construction du thermomètre à maxima le plus communément employé.

Enfin M. Arago s’est occupé en 1817 et en 1840 du degré d’exactitude qu’on pouvait attendre des thermomètres métalliques et des thermomètres enregistreurs dont il voulait bien connaître la valeur avant de les introduire à l’Observatoire de Paris.

J’ai réuni en 1852 l’ensemble de toutes les notes de mon savant maître sur les thermomètres, et je les lui ai relues ; il y a fait quelques légères additions pour en composer le chapitre xl de la Notice sur l’état thermométrique de la Terre. Cette Notice se termine par un chapitre en très-grande partie dicté en 1850 et relatif à la température des caves de l’Observatoire de Paris.

Après la Notice sur l’état thermométrique du globe terrestre, et pour terminer le dernier volume des Notices scientifiques, j’ai placé un rapport dicté à M. Goujon par M. Arago, trois mois avant sa mort, sur un Mémoire de M. Liais relatif au climat de Cherbourg. Ce sont les dernières lignes de mon illustre maître sur des questions qui l’ont occupé pendant près d’un demi-siècle, et qu’il agitait déjà au Desierto de Las Palmas, au Clop de Galazo et dans l’île de Fomentera, alors qu’il passait