Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/153

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temps, notamment à propos des observations de M. Lenz, des capitaines Wauchope et Powel ; une note extraite des procès-verbaux des séances du Bureau des Longitudes de 1819, sur les observations faites par Dumont-d’Urville pendant son premier voyage de circumnavigation ; un tableau des maxima de température de la mer à sa surface publié dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes pour 1825 ; enfin, quelques remarques de M. de Humboldt sur la relation qui existe entre la température sous-marine et les courants d’eau froide qui sillonnent l’Océan à une certaine profondeur.

J’eusse dû compléter cette exposition par une note que mon vénéré maître a rédigée en 1817 à propos du tableau des températures de l’air et de la mer, observées l’année précédente à bord de la frégate l’Hermione, pendant la traversée de France à Rio-Janeiro et pendant le retour. Ces observations avaient été faites par M. Lamarche, officier de marine, M. de Saint-Hilaire, qui fut plus tard membre de l’Académie des sciences dans la section de botanique, et M. Saint-Lambert, ingénieur des mines. En les publiant dans le tome IV des Annales de chimie et de physique, M. Arago a présenté les remarques suivantes que je n’ai retrouvées que tardivement :

« Sur mer et entre les tropiques, les variations de température de l’atmosphère du jour à la nuit sont plus petites qu’à terre. À Cumana, au centre de vastes plaines peu élevées au-dessus de l’Océan, le thermomètre, d’après M. de Humboldt, monte de 4 ou 5 degrés centigrades, depuis le lever du Soleil jusqu’à deux heures après midi ; ici, à quelques légères exceptions près, qui même quelquefois sont en sens contraire, les variations extrêmes journalières atteignent à peine 1 degré.