Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/197

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faites à l’hôpital Saint-Louis, les personnes qui s’opposaient encore cette époque à l’extension de l’éclairage par le gaz extrait du charbon de terre. Quel est le progrès qui n’a pas rencontré des objections ? Les hommes de vraie science n’y voient pas de prétexte pour s’arrêter, ils y puisent seulement des motifs pour chercher à découvrir de nouvelles améliorations.

Le manuscrit du troisième Mémoire sur la photométrie est entièrement de la main de M. Terrien ; ce Mémoire a été dicté au commencement de 1850. J’ai dû y introduire, d’après les registres d’observations, la plupart des données numériques qui s’y trouvent, et que M. Arago faisait laisser en blanc pendant ses dictées, remettant à plus tard pour remplir les vides que présentait la rédaction au moment de son improvisation.

Ce Mémoire était resté inédit ; le tome XXX. des Comptes rendus de l’Académie des sciences en avait seulement indiqué la substance. Il résulte de ce travail que la méthode photométrique de M. Arago peut s’appliquer à la mesure des quantités de lumière réfléchie et transmise sous toutes les incidences ; que la loi de Bouguer relative à la diminution de la part de lumière pour la réflexion sur les métaux à mesure que l’angle avec la surface est plus petit, se trouve complètement vérifiée, mais que ce physicien s’est trompé en estimant très-considérables les pertes éprouvées dans la réflexion totale et dans les réflexions à la première et à la seconde surface du verre dans les incidences où il ne s’opère qu’une réflexion partielle ; enfin la grande sensibilité du polariscope est mise