Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/214

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les moyens ordinaires de mesure seraient insuffisants ; il a été imaginé afin de lever toutes les objections que pouvait laisser l’emploi d’un appareil plus simple dont M. Arago s’était servi avec Fresnel, en 1818, pour comparer, au moyen des interférences, les indices de réfraction de l’air sec et de l’air humide.

Les résultats obtenus dans les expériences faites en commun par Fresnel et M. Arago, ont été publiés en 1822 dans le supplément à la chimie de Thomson. J’ai inséré dans l’Appendice, sous le numéro liv, le passage de cet ouvrage qui relate les faits en question.

La Note numéro lv relative au moyen imaginé par M. Arago pour augmenter l’intensité de la lumière dans l’étude des phénomènes d’interférences, se compose d’une autre citation de l’ouvrage de Thomson et d’un passage dicté en 1853 par M. Arago pour être joint à la description de son appareil d’interférences. La Note se termine par une remarque sur l’utilité de l’emploi d’un compensateur que présente l’instrument, et sur lequel M. Arago est revenu dans son Mémoire sur les affinités des corps pour la lumière. (Voir tome II des Mémoires scientifiques, page 724.)


Le deuxième volume des Mémoires scientifiques (tome XI des Œuvres) renferme des Mémoires ou Notes sur des sujets plus variés que le premier, mais la plupart des questions qui s’y trouvent traitées n’ont occupé M. Arago que pendant un temps généralement assez restreint, et