Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/225

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avec quel zèle et quelle persévérance l’illustre directeur de l’Observatoire de Paris s’est toujours occupé des questions d’astronomie pratique. Parmi toutes ces questions, une des plus importantes et des plus difficiles est certainement celle des erreurs personnelles des observateurs.

Sur ce sujet délicat, M. Arago a jeté une vive lumière, d’abord dans un Rapport lu en 1842 à l’Académie sur deux Mémoires, l’un de M. Eugène Bouvard, l’autre de M. Victor Mauvais, relatifs à l’obliquité de l’écliptique, ensuite dans un Mémoire spécial lu en février 1853 et imprimé dans les Comptes rendus sous ce titre : « Moyen très-simple de s’affranchir des erreurs personnelles dans les observations des passages des astres au méridien. » J’ai eu soin, en réimprimant ces deux documents, de citer en notes au bas des pages trois extraits des séances du Bureau des Longitudes de 1810, de 1813 et 1818 prouvant, la première, que dans des observations faites en commun avec MM. de Humboldt et Mathieu pour déterminer la latitude de Paris, l’influence personnelle des observations avait été constatée par M. Arago ; et les deux autres, qu’il avait expliqué, par la dispersion, les différences de l’obliquité aux solstices d’hiver et d’été, et qu’il avait appelé l’attention des astronomes sur la nécessité de tenir compte de l’influence exercée par les changements de température sur les distances focales des lunettes.

En 1813, M. Arago écrivit aussi dans un de ses registres une Note relative aux phénomènes de l’irradiation et aux apparences des images lumineuses, que j’ai imprimée à la page 335.