Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/232

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dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences.

C’est en 1819, pendant l’apparition de la comète brillante qui pendant cette année occupa si fortement tous les astronomes et le public, que M. Arago fit pour la première fois usage de la polarisation dans le but d’analyser la lumière des astres chevelus. Ses observations furent consignées en 1820 dans les Annales de chimie et de physique. Il a revu sa rédaction en 1852 et y a ajouté un extrait d’une Note historique publiée par M. de Humboldt dans le tome Ier du Cosmos. L’illustre astronome discute particulièrement la question de savoir si l’on a observé la comète pendant qu’elle s’est projetée sur le Soleil et si son noyau était diaphane ; il réfute aussi l’opinion que la queue de cette comète ait pénétré dans l’atmosphère terrestre et que le brouillard de 1783 ait été dû au passage d’un corps cométaire dans le voisinage de la Terre. Enfin la Note sur la brillante comète de 1819 se termine par la discussion d’une prétendue observation de phases que l’astre aurait présentées ; cette discussion avait été publiée en 1820 dans les Annales de chimie et de physique. Je ne dois pas manquer de rappeler que, sur tous ces sujets, M. Arago est revenu avec plus de détails dans le livre XVII de l’Astronomie populaire.

Les Notes vi à xiii relatives aux comètes de 1816, 1822, 1823, 1824, 1840, 1842, à la grande comète de 1843, enfin au dédoublement de la comète de six ans trois quarts, dite de Gambart ou de Biela, sont extraites des Annales de chimie et de physique ou des Comptes rendus de l’Académie des sciences ; elles ont été écrites