Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/255

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sont examinées à fond dans la Note numéro v qui se compose de la réunion de divers articles insérés de 1824 à 1827, soit dans les Annales de chimie et de physique, soit dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes, et de quelques passages inédits provenant du dépouillement des registres d’observations.

Sous le numéro vi j’ai placé les discours prononcés en 1836 et 1838 par l’illustre physicien à la Chambre des députés, à propos de la discussion d’une proposition sur la liberté du défrichement des forêts, qui avait conduit naturellement les orateurs à débattre la question de savoir si le déboisement, exécuté sur une vaste échelle, modifie les climats. M. Arago s’attacha à montrer alors le grand nombre de faits qu’il serait utile d’observer et de contrôler pour bien résoudre toutes les parties d’une question très-complexe, quoiqu’il n’y ait aucun doute cependant à conserver sur la réalité de l’influence exercée. Le doute commence seulement naître lorsqu’on veut se rendre compte des causes qui font varier l’importance et le sens de l’action produite sur les températures extrêmes et moyennes, sur la pureté de l’atmosphère, sur l’état hygrométrique et électrique de l’air, et sur tant d’autres circonstances encore mal définies.

Les cadres des tableaux places dans les Notes numéros vii, viii, ix sur la répartition des pluies entre les différentes saisons à Paris et dans quatre-vingts autres stations météorologiques situées dans toutes les parties de l’Europe, sur la variation des pluies avec la latitude, sur la relation existant entre les quantités de pluie tombant le jour et les quantités de pluie qui tombent la nuit, sur