Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/262

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IX. — Résumé.

Depuis le moment où en 1805 il sortit de l’École polytechnique pour entrer à l’Observatoire de Paris, jusqu’à à sa mort, en 1853, M. Arago n’a pas cessé, ainsi que le démontrent les détails dans lesquels j’ai été obligé d’entrer pour rester un historien fidèle et exact, de faire chaque année des expériences d’une importance le plus souvent tout à fuit capitale. En même temps il a composé quarante-sept Notices biographiques, trente-trois Notices scientifiques, cinquante-six Mémoires ou Notes sur des faits nouveaux qu’il a découverts ou éclaircis, soixante-trois Rapports faits à l’Académie des sciences, au Bureau des Longitudes ou à la Chambre des députés. Il a en outre rédigé son Traité d’Astronomie populaire, et, comme secrétaire perpétuel de l’Académie, fait dix discours funéraires ; enfin il est monté à la tribune de la Chambre des députés pour prononcer cinquante-trois discours où la science a été toujours son point de vue principal. En joignant à tous ces travaux différentes Notes publiées dans la Connaissance des Temps, l’Annuaire du Bureau des Longitudes, les Annales de chimie et de physique, les Comptes rendus de l’Académie des sciences, le Bulletin de la Société philomatique, on trouve un total de près de cinq cents écrits divers. Il ne s’est pour ainsi dire pas écoulé un mois sans qu’il ait fait une communication de son propre fonds aux corps sa-