Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/35

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pages des quatre premiers chapitres, sur la théorie générale des éclipses, et un petit nombre de passages purement descriptifs, déjà imprimés en 1842 et 1846. L’époque tardive de la rédaction est digne de remarque pour les phénomènes de la couronne lumineuse et des protubérances rougeâtres sur lesquels l’illustre astronome a fait tant d’observations ; il a en quelque sorte voulu attendre le dernier moment pour exposer ses idées définitives sur ce sujet, car les pages qu’il y a consacrées ont été dictées seulement dans les premiers mois de 1853, alors qu’il savait que la maladie ne le laisserait plus vivre qu’un petit nombre de jours.

Le livre XXIII, qui commence le quatrième volume de l’Astronomie populaire, a été composé par M. Arago en 1853 ; il a été dicté en partie à M. Goujon, notamment pour ce qui concerne la masse des planètes. J’ai recueilli ses paroles pour tout ce qui est relatif à la Terre. Quelques pages seulement sur l’éther universel, sur la mesure de la Terre, sur les perturbations, sont extraites de ses Notices insérées dans l’Annuaire du Bureau des longitudes en 1832 sur les comètes, et en 1846 sur les travaux de Laplace.

Le livre XXIV, sur la planète Mars, a été dicté à M. Goujon en 1852 ; en rapprochant de ce livre la Notice sur Mars, insérée dans le tome II des Mémoires scientifiques (t. XI des Œuvres), on a l’histoire la plus complète qui ait jamais été faite d’un corps du systeme solaire.

Le livre des petites planètes a été composé par M. Arago en 1851, de manière à rester en quelque sorte ouvert, et à recevoir successivement son complément