Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/38

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chel, et le dernier chapitre sur la question de savoir si l’anneau n’aurait pas été forme aux dépens de la queue d’une comète qui, dans sa course, serait venue à passer très-près de la planète, le livre XXIX de l’Astronomie populaire, sur la planète Saturne, est nouveau ; il a été dicté au commencement de 1853. On y trouve un résumé de toutes les observations faites jusqu’en 1852 par les astronomes sur les bandes, sur l’anneau et sur les satellites du corps le plus étrange du système planétaire.

La découverte de la planète Uranus est une conquête qui fait trop d’honneur à William Herschel pour ne pas occuper une grande place dans la Notice que M. Arago avait consacrée, en 1842, à, l’illustre astronome de Slough. Cette partie de la Notice de l’Annuaire du Bureau des longitudes était tellement achevée, que M. Arago n’a eu qu’à la reprendre à peu près textuellement pour en former le livre XXX de son Astronomie populaire. Il a seulement ajouté quelques pages relatives à la grandeur et à l’orbite de la planète, ainsi qu’à la découverte des deux nouveaux satellites, que M. Lassell a faite en 1851, découverte qui porte à huit le nombre des petits astres qu’Uranus entraîne à sa suite dans son mouvement de translation autour du Soleil. Ces additions ont été dictées par M. Arago à la fin de 1852.

Lorsque, le 23 septembre 1846, M. Galle eut trouvé à Berlin, au bout de sa lunette, et à peu près à la place qu’indiquaient les calculs de M. Le Verrier, fondés sur les perturbations qu’Uranus éprouvait de la part d’un astre inconnu, la planète à laquelle on a donné le nom