Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 13.djvu/87

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n’était primitivement qu’un chapitre d’un traité élémentaire complet sur les machines à feu. Voici à ce sujet, ainsi que sur la polémique soutenue contre des écrivains anglais et dont j’ai parlé plus haut, une Note que M. Arago a publiée dans l’Annuaire de 1830, et qui n’a pas pris place dans les Œuvres :

« La bienveillance avec laquelle le public voulut bien accueillir la Notice historique que j’insérai dans l’Annuaire de 1829 m’avait imposé le devoir de la compléter cette année. Je m’étais donc attaché à traiter, de la manière la plus élémentaire possible, toutes les questions relatives aux machines à vapeur qui n’entraient pas dans le cadre du premier article ; ainsi, je passais successivement en revue les essais qu’on a faits pour exécuter des machines à rotation immédiate, à gaz comprimés, à gaz explosifs, etc. ; je signalais les avantages et les inconvénients des différentes formes de chaudières, des divers moyens d’alimentation, des diverses soupapes de sûreté, etc., etc. Un chapitre était consacré aux fourneaux ordinaires et aux fourneaux fumivores, un autre aux explosions ; dans un troisième je présentais l’évaluation numérique des effets utiles qu’on peut attendre de l’emploi des machines à feu dans les divers genres de travaux. Je terminais enfin par une discussion détaillée des questions variées que les bateaux, les chariots et l’artillerie à vapeur ont fait naître.

« Ce petit traité élémentaire des machines à feu était rédigé et même imprimé en partie, lorsque j’ai eu connaissance des violentes diatribes dont ma première Notice a été l’objet en Angleterre. Je devais au public, à la