Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences, tome 3.djvu/116

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bre des services pratiques qui doivent figurer dans ce tableau, la réunion en un corps d’ouvrage dû à M. Bussy et à un de ses amis, de tous les procédés à l’aide desquels on peut reconnaître la moindre falsification, lors même que les faussaires, pour arriver à leurs fins, ont fait preuve d’une habileté consommée.


AGRICULTURE.


Pour prouver que les études théoriques sont une préparation féconde, quelle que soit la carrière que l’on doive définitivement adopter, je dirai que la première de toutes nos industries, l’industrie agricole, a dû chez nous quelques-uns de ses progrès les plus incontestés, à l’intervention des élèves de notre École nationale, qui avaient renoncé aux services publics.

Y a-t-il, par exemple, en France, et même en Europe, une personne qui ait plus contribué que M. Antoine Puvis (1797) à l’extension des marnages et des chaulages à l’aide desquels on double souvent la valeur foncière des sols argileux ou siliceux ? Ne doit-on pas au même agronome plusieurs méthodes pour la taille des arbres fruitiers, que suivent aujourd’hui nos plus habiles horticulteurs ?

Lorsque la question des engrais préoccupa naguère si vivement le public agricole, M. Barral, de la promotion de 1838, fut la personne qui discuta la question avec le plus de précision et de clarté. L’administration lui a publiquement rendu ce témoignage. Le même M. Barral a également fait voir comment le sel ingéré par le bétail