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LIVRE I. — NOTIONS DE GÉOMÉTRIE.

latère ; parmi les quadrilatères on distingue le parallélogramme, le rectangle, le carré, le losange.


CHAPITRE II

du cercle


Un cercle est une surface plane, susceptible dès lors d’être appliquée tout entière sur un plan. Elle est terminée par une courbe dont tous les points sont à la même distance d’un point intérieur qu’on appelle centre.

Cette courbe terminatrice est ce qu’on appelle la circonférence du cercle. Une portion de cette courbe s’appelle un arc.

La ligne qui va du centre à un point quelconque de la circonférence d’un cercle s’appelle rayon. Cette ligne prolongée jusqu’au point opposé de la circonférence prend le nom de diamètre.

Un diamètre est donc égal à deux rayons.

L’on a souvent à considérer, surtout en astronomie, non-seulement des cercles entiers, mais des portions de cercle qui ont reçu des noms particuliers.

Le contour entier du cercle étant partagé en 360 parties égales, chacune de ces parties s’appelle un degré[1].

La considération des degrés pouvait suffire dans l’en-

  1. Lorsqu’on établit en France le système décimal, on voulut l’étendre à la division du cercle et on partagea la circonférence en 400 parties. Chacune de ces parties prit le nom de grade. Mais ce nombre 400 était incommode en ce qu’il n’offrait pas autant de diviseurs que le nombre primitivement adopté. On est donc revenu à l’ancienne division en 360 degrés ; c’est la seule dont nous nous servirons dans cet ouvrage.