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ASTRONOMIE POPULAIRE.

sera toujours de 10°, la distance rectiligne de l’étoile au point de l’axe situé dans le plan méridien sous-tend toujours le même angle, ce qui est, comme nous l’avons dit, le trait caractéristique d’une circonférence de cercle. L’étoile semble donc se mouvoir suivant cette nature de courbe.

Après avoir complété cette première observation, écartons la lunette de l’axe intérieur demeuré invariable, de manière qu’elle forme avec lui par exemple un angle de 25°. L’étoile vers laquelle la lunette sera maintenant dirigée décrira une plus grande courbe que la première ; mais on reconnaîtra, par les mêmes procédés, qu’elle est circulaire et que son centre est également situé sur la ligne autour de laquelle la lunette fait sa révolution. Un système semblable d’observations, appliqué aux étoiles méridionales, nous prouvera que la portion limitée de courbe que les étoiles décrivent au-dessus de l’horizon est circulaire, et que le centre de chacune de ces courbes est situé sur le prolongement non visible de la ligne qui contenait les centres des cercles parcourus par les étoiles boréales.

Dans la région du nord, les circonférences étaient d’autant moins étendues que la lunette faisait avec l’axe des angles plus petits ; il en est de même des observations faites vers le prolongement méridional de l’axe : dans le passage de l’une de ces positions extrêmes de la lunette à l’autre, il en est une où les circonférences des cercles décrits par les étoiles ont un maximum de grandeur ; ce cas se présente lorsque la lunette est perpendiculaire à l’axe de rotation.

Revenons sur nos pas pour donner quelques défini-