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ASTRONOMIE POPULAIRE.


CHAPITRE III

de l’usage du cercle


Les anciens regardaient le cercle comme la plus noble des courbes. C’était donc, d’après eux, suivant des cercles que devaient s’opérer tous les mouvements célestes.

Cette conception malheureuse jeta les Grecs dans des systèmes d’une extrême complication, qui s’écroulèrent avec fracas et sans retour dès que l’astronomie se fut enrichie d’un certain nombre d’observations précises. Le cercle n’en joue pas moins un rôle très-important au milieu des combinaisons artificielles que l’intelligence humaine a dû créer pour ne pas se perdre au milieu du dédale de mouvements de toutes sortes que les astres éprouvent.

Tout diamètre partage le cercle et sa circonférence en deux parties égales. Si une des extrémités du diamètre passe par le zéro de la division d’un cercle gradué, l’autre extrémité aboutira à ou au 180e degré. Si l’extrémité d’un diamètre passe par la division qui termine le 90e degré, l’autre extrémité aboutira au 270e puisque les deux extrémités d’un diamètre doivent toujours être éloignées de 180°, et ainsi de suite.

C’est un principe important et dont les applications sont très-fécondes, que celui qu’on démontre dans tous les traités de géométrie et qui peut être énoncé ainsi : les circonférences de cercles sont proportionnelles à leurs rayons. Il faut comprendre par cet énoncé, que si après avoir enroulé un fil autour d’une circonférence de cercle