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LIVRE VII. — MOUVEMENT DU SOLEIL.

même étoile au méridien, ou bien le passage d’une étoile un certain jour avec le passage le lendemain de l’une quelconque des étoiles situées sur le même cercle horaire. Cette dernière remarque permet de décider si une montre, si une pendule sont réglées sur le temps sidéral, lors même qu’un nuage vient cacher, au moment de son passage au méridien, l’étoile observée la veille.

Le temps de la révolution de la sphère étoilée est le même dans tous les siècles, le même quel que soit le lieu où se fasse l’observation.

Le jour sidéral égal au temps de cette révolution jouit donc de la principale qualité qui doit appartenir à toutes les unités de mesure ; aussi les astronomes en font-ils généralement usage, soit à cause de cette propriété inappréciable, soit à raison de la facilité qu’ils y trouvent de transformer le temps en degrés.

Par l’angle compris entre deux plans ou, ce qui revient au même, entre deux cercles horaires, on entend le nombre de degrés, de minutes, de secondes qui séparent les points dans lesquels ces cercles viennent rencontrer l’équateur. Cet angle est de 1, de 10, de 20°, suivant que l’arc de grand cercle, qui fixe la plus grande largeur du fuseau, est de 1, de 10, de 20°.

Ainsi, quand on a déterminé les heures comparatives du passage de deux étoiles au méridien, on a l’angle formé par leurs plans horaires, à raison de 15° par heure, 15′ par minute, 15″ par seconde.

Indiquons encore ici un avantage très-précieux du jour sidéral et qui lui appartient exclusivement. Si une horloge est bien réglée sur la durée de ce jour, une étoile