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LIVRE VII. — MOUVEMENT DU SOLEIL.

lèles seraient presque exactement les mêmes observés du centre du globe ou d’un point situé à la surface. Nous pourrons donc, sans erreur sensible, tant qu’il ne sera question que des levers et des couchers du soleil, supposer qu’il sont observés du centre de la terre, et que l’horizon ou le plan qui sépare les objets visibles de ceux qui ne le sont pas passe par ce même centre, et est parallèle à l’horizon de la surface. Pour simplifier l’explication, nous supposerons le soleil sans dimensions appréciables, ou réduit à un point lumineux. On passera facilement de cette condition hypothétique à la réalité en admettant que le point dont il faut déterminer le lever ou le coucher est de 15′ plus nord ou plus sud que le centre du soleil, le demi-diamètre ou le rayon de cet astre étant en moyenne de 15′. Nous admettrons encore que le soleil décrit chaque jour un parallèle correspondant à la déclinaison de son centre au moment où il passe au méridien pour deux jours consécutifs. Le mouvement de cet astre vers le nord ou le midi est quelquefois d’environ 20′ ; mais nous pouvons négliger ces particularités lorsqu’il s’agit seulement de faire comprendre comment le déplacement du soleil, considéré dans la direction du sud ou la direction opposée, influe sur la durée du jour.

L’observation a prouvé qu’il existe sur la terre une série de points dans lesquels les verticales sont perpendiculaires à l’axe du monde, une série de points dont les zéniths se trouvent à 90° des deux pôles. Leur ensemble constitue ce qu’on est convenu d’appeler l’équateur terrestre. Dans tous les points de l’équateur terrestre l’ho-